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Photo du rédacteurSylvie Robert

Soigner ses programmes, guérir ses blessures

Dernière mise à jour : 8 sept. 2023


Sylvie Robert | Collection Féfêlé - Le 333
Sylvie Robert | Collection Féfêlé - Le 333

Dès la naissance, nous avons tous reçu, sans exception, ce système naturel de communication ultra-sophistiqué qui travaille pour nous, pour notre plus grand bien.


Tout est esprit, l’univers est mental. Le tout ne peut créer autrement que mentalement, c’est-à-dire que par la pensée. Voilà le principe de mentalisme. C’est le premier principe de la Loi universelle. On n’en parle pas beaucoup de celui-là. Il est souvent dilué dans les autres, notamment dans celui de la cause à effet. Pourtant, il est à la base de tous les autres. Ce monde est mental. Le principe de mentalisme n’est pas de la magie, c’est de la physique quantique. Il s’agit d’observer une chose pour qu’elle change. C’est à partir de ce principe que s’ouvrent toutes les possibilités, toutes les potentialités. La possibilité de se reprogrammer, de guérir nos blessures, de s’aligner et de passer à la leçon suivante.

«Comment faire autrement pour que ça fonctionne?» plutôt que «Pourquoi ça ne fonctionne pas?». Le but de l’exercice : reprendre son pouvoir. Un jeu de mots, de pensées, va changer toute l’énergie, la vibration et, par conséquent, l’expérience en devenir. C’est mental, vraiment. Ce n’est pas d’entrer dans le détail des blessures de l’âme qui m’interpelle à écrire cet article. Les spécialistes et les intervenants de la détresse sont des maîtres sur le terrain. Et ces personnes, ces âmes, font un travail d’exception. Des anges sur la terre. Elles ont toute ma gratitude. Ce que je soulève dans mon propos du jour est que nous avons tous le pouvoir de changer les choses par la perspective vers l’action au lieu de l’action-réaction. Pour y arriver, il m’appartient d’apprendre à travailler en équipe avec moi-même, en Dream Team. Et je peux le faire en découvrant ce qui anime l’être humain que je suis et comment il fonctionne. Le langage de l’esprit est la pensée, celui du corps les émotions. Ce sont les émotions qui me signalent un besoin comblé ou à nourrir. Par exemple, le bébé est heureux lorsque tous ses besoins sont comblés. Il pleure lorsqu’il a faim, qu’il a besoin de câlins, etc. Peu importe l’âge, nous avons et aurons des besoins à nourrir toute notre vie. Dès la naissance, nous avons tous reçu, sans exception, ce système naturel de communication ultra-sophistiqué qui travaille pour nous, pour notre plus grand bien. Lorsque j’accueille la pensée et l’émotion comme elles se présentent, sans vouloir les changer, et que je les observe un moment, le travail commence comme par magie. En effet, c’est en les observant que je prends de la distance. Je deviens le maître de jeu. Je m’offre la possibilité de choisir le scénario de ce qui est. Je ne peux me tenir responsable des comportements des autres, mais je suis responsable et maître de ma perception et de mon bien-être. C’est en prenant de la hauteur (respire/expire) que je peux mieux discerner les deux côtés du bâton, les polarités de ce qui se présente à moi. L’amour véritable est conscient du positif et du négatif. À quelle intensité je me situe dans mon expérience? Il est où mon curseur? Plus du côté de l’expérience que je veux vivre ou plus du côté de l’expérience que je ne veux pas vivre? Et si je suis du côté de l’expérience que je ne veux pas vivre, c’est justement pour me révéler ce que je veux vivre! Un indice précieux. Ce monde de dualité fait naître les contrastes pour nous informer sur ce que nous ne voulons plus vivre ou sur ce que nous avons à acquérir comme habileté ou apprentissage pour mieux se connaître, vivre avec soi-même et les autres. Apprendre à devenir responsable de ses besoins, de son bonheur, c’est quoi ? Parlabulle vous dira : c’est d’abord apprendre à me poser pour observer ce qui se passe sans juger, sans évaluer. Pas facile? Astuce : je me sers de mes 5 sens pour observer. C’est ensuite accueillir l’émotion que je ressens. Je la laisse vivre et s’éteindre. Elle se transformera en une information très utile. C’est elle qui me guidera vers le besoin que j’ai à satisfaire. Si mon besoin implique la collaboration de quelqu’un, je fais une demande claire et négociable à cette personne dans un langage respectueux. Et je suis prête à accueillir un non, si la personne n’est pas disponible au moment de ma demande. Nous sommes tous différents, ressentons les mêmes émotions et avons les mêmes besoins, pas tous en même temps et pas nécessairement dans le même ordre. Et nous avons chacun notre propre rythme. C’est un apprentissage d’amour. À la fin, il ne restera que l’amour que l’on a donné et celui que l’on a reçu. ©Collection Féfêlé | Le 333 ou La Trinité (Illustration de cet article)

©Parlabulle - La communication créatrice En communication créatrice, chaque étape a ses forces et ses pièges. Les distorsions font partie de l’apprentissage. Elles ne sont ni bien ni mal. Elles font simplement partie d’un système d’exploitation plus que désuet, mais bien implanté et ne sont qu’un indicateur de progrès.

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