Si j’apprenais qu’il ne me reste qu’un jour à vivre, puis-je dire que j’ai réussi ma vie?
Vous êtes-vous déjà posé la question ? Une simple tournure de phrase ou de pensée peut tout changer. Pour l’égrégore collectif, réussir dans la vie ça veut dire quoi ? Un mariage durable, une famille, la grosse job, plein d’argent, le gym, la maison, l’école privée, le chien…? En effet, ce sont encore aujourd’hui les symboles par excellence de la réussite sociale. C’est la première lecture que l’on en fait. On tient la route. On a tous, pour la majorité, grandi là-dedans. J'ai appris que lorsque l’on s’aligne sur des buts, on met inévitablement l’estime de soi à l’épreuve à chaque expérience qui tourne moins bien ou objectif que l’on n’atteint pas dans un délai donné. Et qu’en est-il lorsque la discipline passe par la peur, écrasée par les contraintes et dominée par l’extérieur ? On tient la route de qui lorsque la joie et toute initiative s’éteignent peu à peu? On s’arrête, on se questionne un peu. Et, bien souvent, avec les talents que l’on a reçus, que l’on a développés, on recommence ailleurs. Et si cette fois ça marchait.
Je prenais le café hier avec ma grande amie Karine. Nous avons échangé sur l’autocompassion. Elle m’a dit : «Se pardonner, se donner le droit à l’erreur. S’arrêter pour mieux avancer. La société nous incite à performer et à s’autoflageller en cas d’échec. Les réseaux sociaux sont terribles pour ça. On ne voit que le beau et la réussite chez les autres. Mais prendre soin de soi, voir ce qu’il y a de beau en soi ici et maintenant, c’est tout un apprentissage. Un travail de tous les jours.»
Vraiment.
Tous les systèmes dans lesquels nous avons grandi, pour la majorité, nous ont conditionnés à vivre la vie des autres. À se comparer aux autres. À tenir la route selon «l’avis des autres». À l’extrémité du bâton de la compétition, il y a la collaboration. Les réseaux sociaux sont magiques lorsqu’ils sont utilisés pour unir, rassembler, contribuer, etc. De l’autre côté, ils peuvent aussi devenir une distraction qui nous éloigne de ce que nous voulons expérimenter dans notre vie. Qu’on se le rappelle, notre énergie va là où nous mettons notre attention. C'est cette énergie qui crée nos expériences.
Le mariage, la famille, etc. peuvent être un gage de réussite personnelle pour vrai lorsqu’ils s’intègrent naturellement à nos valeurs personnelles, par exemple l’amour, la compassion, l’authenticité, le partage, la fidélité, l’équilibre, la clarté, la prospérité, la liberté, la créativité, etc. Les valeurs que l’on a choisies et qui nous habitent offrent de la joie et une flexibilité qui fait du bien. Vivre selon nos valeurs nous permet de parcourir notre chemin en se créant des expériences correspondantes. Elles mettent l’accent sur l'aventure, les expériences plutôt que sur le résultat. Le sentiment de satisfaction est réel et durable. Vivre selon ses valeurs mène à la confiance en soi. Après, on mène sa barque sans exclure qui ou quoi que ce soit.
Parlabulle aspire à un monde dans lequel la communication et la collaboration conscientes sont mises au service de tous et chacun. Les orientations sont axées sur la récupération de son propre pouvoir en devenant responsable de sa vie, de son bonheur.
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