La danse entre le passé de nos histoires et le futur organisé
Ce matin, je déjeunais en me questionnant sur mon article de la veille « Raconte-moi une histoire». J’ai effleuré le sujet du moment présent. Il y a tant à raconter sur les présents du moment présent. Dans mon flux d’information sur le web du jour, au premier rang, je remarque une vidéo du Dr John Demartini «The power of the Present». Une belle synchronicité. En posant l’intention, je recevais. La proposition du Dr Demartini, jumelée à celle de plusieurs personnes dont Eckhart Tolle, m’a permis de tisser d’autres liens, notamment avec mes expériences quotidiennes depuis plusieurs semaines.
Chaque jour, je prends du temps et donne de l’espace à mon esprit. Même si je n’ai aucune idée de ce que je vais faire, écrire ou dessiner, je m’offre tout en conscience le cadeau du moment présent, le cœur bien ouvert. Je commence par une expression de gratitude profonde pour tout ce qui participe à ma vie, de près ou de loin… et pour toutes les belles surprises de la journée. Je pense (fais ou vais) dans «le maintenant». Et la magie opère.
Le présent, le maintenant, «Savez, la craque entre le passé et le futur?» André Sauvé, humoriste.
Entre le passé de nos histoires, celui qui entre dans nos maisons abondamment par la télévision pour nous distraire, le quotidien et le futur à planifier, sans vigilance, la craque du présent devient bien mince. On a beau faire des affirmations, suivre la recette de la manifestation, sans la craque du présent qui doit vibrer assez longtemps pour former des ondulations pour orchestrer la matière, la réalisation devient laborieuse.
Et pourtant, c’est dans cette craque et cet espace qu’on se connecte à notre âme, notre esprit d’amour inconditionnel, notre source créative. Lorsque je rajoute du temps et de l’espace, je me détache temporairement pour voyager mentalement dans mes filières (passé) ou dans le pratique et la matérialité (futur).
Le magnifique défi consiste à équilibrer les deux à tous les instants, question de ne pas rester perchée dans les étoiles (que j’adore!) ou piégée dans une densité telle que je puisse à peine bouger ou m’épanouir. Je m’exerce, tu t’exerces, ils s’exercent. Nous sommes de plus en plus nombreux à s'exercer au ballet cosmique et tellurique synchronisé. Une magnifique discipline tout en mouvement !
Beau temps, mauvais temps
La flèche du temps et son principe d'entropie, une augmentation du désordre, une altération de l’énergie, fait partie du cycle de création/destruction de toute chose vers son expansion. Tout évolue puis dégénère. C’est le principe de rythme de la Loi universelle. Et il y a un genre en toute chose. Tout a ses principes féminin et masculin. L’énergie féminine reçoit. L’énergie masculine donne, manifeste, puis meurt. Lorsque nous marions nos énergies féminine et masculine, leur complémentarité et leur opposition dévoilent tous les phénomènes de la vie. Le principe du genre se manifeste sur tous les plans. Le Yin, le Yang. L’un ne pourrait exister sans l’autre, comme le jour et la nuit… vers un nouveau cycle de création de 9 ans (temps de gestation) toujours en expansion.
©Collection Féfêlé | Les trous dans le ciel (Illustration de cet article)
©Parlabulle - La communication créatrice Extrait de Parlabulle la Transformation, Sylvie Robert, 2019
Dans toutes bandes dessinées, les superhéros sont bien d’accord : pour faire une bonne histoire, autant le noir que le blanc a son importance. Les contrastes ne sont-ils pas les deux extrémités qui me signalent que plus rien n’existe si je ne reviens pas au centre, dans la matière grise, à réfléchir, pour recalibrer mes couleurs, pour mieux renaître de mes cendres une fois de plus et dans un état différent?
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