S’éveiller à l’intelligence au-delà de la pensée en quelques étapes pour surmonter nos conditionnements.
Imaginez-vous soudainement dans un état de conscience qui vous libère de la personne limitée et que vous y trouviez une identité riche et expansive de vous qui n’est pas votre histoire, mais une présence qui vous libère du passé…
Surmonter nos conditionnements mène à la liberté.
Notre cerveau ne crée pas nos expériences. Il les représente en les projetant. Il est comme un algorithme qui déclenche des réponses réactives basées sur des conditionnements.
Pour expérimenter la liberté, nous devons faire des choix à partir de notre observateur qui fait la prise de conscience. Fidèle à sa fonction, l'observateur observe, il ne réagit pas.
Faire des choix à partir de cet état peut changer le paysage neurologique de notre cerveau aux niveaux de l’intuition, de l’imagination, de la créativité, du discernement, de la perspicacité et des dimensions supérieures.
Notre cerveau devient conditionné à travers la réalité de nos expériences quotidiennes qu’on appelle perceptions. Les perceptions sont aussi conditionnées par nos croyances, par les opinions des autres, par les situations, par les événements et par l’interprétation que nous en faisons. Une fois que le cerveau est conditionné, il déclenche des réponses réactives basées sur son conditionnement. Ces réponses sont représentées par notre esprit de personnalité (ego). Notre cerveau devient alors un algorithme complexe qui traite les données qui entrent et qui génère une réponse à la sortie.
Le mode réactif du cerveau est plus ou moins un grand modèle de langage, comme l'IA (intelligence artificielle) que nous utilisons de plus en plus fréquemment dans notre quotidien.
Alors, comment changer les connexions neuronales de notre cerveau? Nous le faisons en faisant des choix conscients dans le rôle de l’observateur. Ces connexions neuronales sont comme des commutateurs on/off qui agissent sur tout à partir du champ unifié quantique.
C’est exactement ce qui nous arrive lorsque nous nous arrêtons, figeons la scène un moment, pour observer notre impulsion… à réagir. Lorsque nous appuyons sur le bouton «pause» et que nous observons en pleine conscience notre impulsion à réagir, plusieurs options de réponses se présentent à nous. Cela se fait en trois étapes :
Appuyer sur pause.
Observer notre impulsion à réagir.
Choisir ce qui correspond le plus à notre choix, à savoir l’énergie à laquelle nous choisissons de participer, dans les options qui se présentent à nous. Ceci dit, l’énergie du cœur apportera toujours les meilleurs résultats.
Lorsque nous faisons des choix conscients à partir de cet état de conscience, nous changeons le réseau neuronal de notre cerveau. Ce changement permettra de développer l’intuition, le discernement, la perspicacité, l’imagination et la créativité.
Devenir le témoin de notre conscience est la clé.
Il nous appartient ensuite de maintenir un état de conscience paisible en prenant l’habitude de rester dans cet état. Lorsqu’une personne vous posera une question dans cet état de conscience, demandez-vous à quel niveau vous allez y répondre…
Une réponse de défense, de défi?
Une réponse créative?
Une réponse intuitive?
Une réponse visionnaire?
Une réponse sacrée?
Lorsque nous commençons à pratiquer cet état de conscience, nous changeons tous les circuits de notre cerveau et les représentations symboliques de nos expériences. Nous pouvons alors générer de nouvelles expériences et être plus créatifs. Rapidement, le cerveau le fera automatiquement parce que c’est ce qu’il est. Il est une représentation des choix que nous faisons consciemment et inconsciemment.
Nous agissons comme des robots biologiques réagissant aux personnes et aux événements en résultats prévisibles. Il n’y a pas de liberté là-dedans.
En s’exerçant à devenir l’observateur de notre conscience, nous créons un cerveau qui nous permet d’expérimenter la liberté quoiqu’il arrive. La magie opère de l’intérieur.
Imaginez...
Quelqu'un vous coupe sur la route. Une personne vous insulte. Vous trouvez un billet de contravention sur votre pare-brise... Vous expérimentez quelque chose de désagréable.
Observez la scène comme le spectateur d’un show. Ce qui s’y joue n’est pas vous, même si c’est vous qui le projetez. Au lieu de vous identifier à l’expérience, activez un état de conscience dans lequel vous êtes le spectateur. Vous êtes le spectateur, pas le show. L’observateur (spectateur), au milieu d’un paysage changeant, est intemporel. Nous sommes cela.
Le paysage est une série d’images qui passent, alors que l’observateur est la présence consciente.
Déjà, ça va mieux. <3
La science se pose la question : «Qu’est-ce qui se passe?»
La spiritualité demande : «Qui ou qu’est-ce qui veut savoir ce qui se passe?»
Il y a quelque chose que nous observons en tant que témoin et il y a quelque chose qui fait l’observation. Ce n’est pas notre esprit de personnalité parce qu’elle fait partie aussi de ce qui peut être observé.
En effet, nous pouvons être le témoin de l’observateur qui observe :
- l’esprit supérieur,
- l’esprit de personnalité,
- nos pensées,
- notre corps,
- le monde.
Dans tous les cas de figures, sans l’observateur, il n’y a pas d’expérience et il n’y a pas de science non plus!
L’émotion est mon amie
Chaque fois que j’ai un doute sur l’expérience que je vis, je mets la scène sur pause un moment et je me dis « Je ne sais pas ce qui se passe et c’est ok.» C’est dans ce moment de vulnérabilité que je trouve l’équilibre. Cet état de tranquillité me permet d’être plus sensible à la vibration de ce que je ressens. Je m’ouvre ainsi à ma capacité de recevoir le vrai message de mon expérience émotionnelle.
Affirmations portantes
Je crée de la clarté et de la stabilité en honorant mes émotions.
J'assume l'entière responsabilité de mes émotions et cela ouvre la voie à des relations pacifiques.
Je ne suis pas disponible pour accepter la projection émotionnelle des autres.
Sources d’inspiration :
Deepak Chopra
Bashar
Parlabulle - La communication créatrice | Sylvie Robert
Commentaires