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Photo du rédacteurSylvie Robert

Le miroir de nos relations

Dernière mise à jour : 8 sept. 2023


Une fille se regarde un oeil dans un petit miroir dans sa main.

J’ai appris avec le temps que dans la vie, il y a deux sortes de relations: la relation karmique et la relation cosmique.


Les relations karmiques sont celles qui travaillent avec les personnes sur notre chemin les affaires non classées, non résolues, de nos vies antérieures et présente. Le défi est de résoudre nos distorsions à l’intérieur de soi, aux niveaux émotionnel et du coeur, en éclairant la part d’ombre en nous qui les a créées. En d’autres mots, devenir conscients de nos propres distorsions en s’observant et en prenant l’entière responsabilité de nos pensées, nos paroles et nos comportements avec compassion. Quand on y arrive, on peut ainsi choisir de penser, de dire et d’agir autrement pour passer à autre chose. Changer de niveau comme dans un jeu vidéo. On attire alors à soi d’autres sortes de relations avec lesquelles on vivra des expériences différentes.


Les relations karmiques, à la base, sont des relations «de travail». Notre confusion à les confondre avec l’amour vient de notre ego. L’ego est le petit, le moi. Il est la représentation que l’on a de soi-même. C’est notre partie qui se voit séparée des autres et qui cherche à se valoriser, à avoir raison. L’ego Parent ou Enfant est toujours prêt à jouer le jeu psychologique du triangle de Karpman. Je l’appelle le triangle des Bermudes. Tout le monde finit par se noyer. Pour se sentir «aimé», unique ou valorisé, tantôt, il se victimise, tantôt, il persécute, moralise, contrôle, tantôt, il vient à la rescousse d’une personne sans même qu’elle le lui demande. Et on s’y prend tous au jeu, qu’on se le dise.


Lorsqu’une relation avec une personne devient sur une base régulière très lourde, insatisfaisante, à sens unique et énergivore, on peut dire que la relation est toxique. L’énergie ne circule pas librement entre les personnes. On entend souvent la personne qui l’expérimente dire « Que je suis fatiguée quand je passe du temps avec cette personne ! » ou encore « C’est mon karma. » D’abord, précisons ici qu’il s’agit de comportements toxiques et non de la personne elle-même. Ce sont des modes de fonctionnement appris et répétés durant des années, voire depuis l’enfance, des générations. Les relations karmiques peuvent durer un temps ou durer toute notre vie. On revit en boucle les mêmes problématiques de différentes façons avec d’autres personnes, le temps d’apprendre à résoudre ces distorsions à l’intérieur de soi et à transcender la leçon. Nous vivons tous cela et avons tous choisi nos défis (couple, famille, amis, travail) avant d’arriver ici. Nous les avons choisis pour faire évoluer notre âme.


Les relations karmiques ne sont pas des relations d’amour pour vrai, à moins que chacune de deux personnes considère la relation assez précieuse pour faire le travail. Assez pour qu’elles affichent mutuellement leur volonté à résoudre leurs distorsions respectives qui créaient la dynamique toxique en s’extirpant du système des jeux psychologiques. Ça demande de s’observer penser, dire et agir en solo. Ça demande du discernement, de l’ouverture, de la sagesse, de la hauteur. Ça demande de transcender la projection de nos propres distorsions sur l’autre. Ça demande de l’exprimer ouvertement à l’autre en guise de réparation. Parce que oui, la réparation fait partie du processus de guérison, de respect envers soi et l’autre. Ça demande de mettre ses tripes sur la table devant l’autre, en toute vulnérabilité. À ce stade, la relation a toutes les chances de se transformer en relation cosmique.


La relation cosmique est celle qui élève, qui guide, qui accompagne. Elle ne guide pas à l’eau de rose non plus. Ce sont des relations authentiques. Quand on est authentique, même si ce n'est pas toujours plaisant à recevoir, il n’y a plus rien à réparer. Je les appelle les relations cadeaux. On n’a pas besoin de souffrir pour avancer. On fait le travail mutuellement au fur et à mesure sans passer par le mode Diva (drama). Quoiqu’elles puissent faire mal parfois, elles ne tirent pas l’autre vers le bas intentionnellement. Les moments de distorsion sont résolus avec ouverture, silence, dialogue, amour, compassion et sagesse. Les personnes prennent soin l’une de l’autre parce qu’elles ont conscience qu’elles font partie l’une de l’autre. Elles peuvent durer un temps ou toute notre vie ici.


Nos relations sont le miroir de là où nous en sommes à l’intérieur, dans l’évolution de notre âme. On attire à soi des personnes, des expériences relationnelles karmiques ou cosmiques à fréquences vibratoires correspondantes aux nôtres. C’est en observant mes relations que je peux mesurer mes progrès vers le retour à la maison. Parce qu’ici, c’est l’école, pas la maison.



Le superhéros d'aujourd'hui n'est pas quelqu'un de plus fort que les autres. Il est celui qui apprend à transformer ses énergies pour son bonheur et celui des autres.


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