Le principe de correspondance, un guide vers nos croyances.
Une croyance, c’est de croire qu’une chose est vraie. Mais pour qu’une chose soit vraie, on oublie trop souvent que l’essence du cœur, l’amour et la joie, doit être au centre de l’histoire.
Le principe de correspondance agit comme le facteur qui vous apporte des nouvelles de… vous. Il se manifeste à travers le miroir de l’autre ou l’information que je reçois par mes sens dans ma relation avec les autres.
Lorsque j’ai un conflit avec une personne qui vient «appuyer sur mes boutons», si j’accepte et j’accueille ce qui est en demandant à mon observateur de faire son travail, je peux accéder à ma croyance, à ma perception, construite par mon ego, pour la modifier, lui refaire une beauté et retrouver mon centre, mon cœur. Comment faire l’exercice? D’abord en me posant la question suivante.
Dans mon histoire, qu’est-ce que je crois de moi et qui me fait sortir de l’axe de mon cœur?
Prenons l’histoire de Marguerite. Au cours de son jeune âge, Marguerite a appris à tout faire, à faire toutes les tâches, à donner abondamment pour avoir un peu d’attention ou d’amour et le droit de sortir. Sa croyance sera «Je crois que je dois donner et tout faire pour qu’on me donne un peu d'attention et qu'on m’aime.».
Dans les premières années de sa vie, le cerveau de Marguerite a reçu cette information à répétition. Bien conditionné, il a fait le relais à son esprit de personnalité (ego ou faux-self) qui a construit sa perception. Son esprit de personnalité lui fera croire que c’est vrai et construira des scénarios qui se manifesteront pour valider sa perception dans ses relations avec les autres.
En quête d’amour et de reconnaissance à l’extérieur plutôt qu’à l’intérieur, tant que Marguerite ne transcendera pas cette croyance, elle fera tout pour les autres, en oubliant ses propres besoins et l’être magnifique qu’elle est. Marguerite enseigne ainsi aux autres à l’apprécier ou à prendre avantage pour ce qu’elle donne, pas pour l’être magnifique qu’elle est. Ce n’est pas de l’équilibre. En effet, en nourrissant l'énergie de sa perception créée par son ego (faux-self), Marguerite ne s’offre pas à elle-m’aime, tout comme à l’autre, l’opportunité d’apprendre à utiliser sa propre énergie pour se connaître, nourrir ses besoins, s’aimer véritablement et se réaliser avec les autres. Marguerite alimente ainsi une énergie de dépendance, pas de collaboration et d’amour. Les autres deviendront dépendants de son énergie jusqu’à épuisement. Une énergie qui n’est pas équilibrée se rendra à l’extrémité du bâton, de la polarité, pour éclater violemment et recommencer un autre cycle… à moins que le scénario change.
Marguerite a choisi de changer sa croyance et le scénario. Elle s’est arrêtée - STOP In the name of Love - pour apprendre à se connaître et à s’exercer à utiliser son système de communication interne de façon efficace avec elle-m’aime et les autres. Elle observe avec ses sens. Elle se permet de ressentir et de reconnaître ses émotions. Elle cible et exprime de mieux en mieux ses besoins. Elle demande de la collaboration au besoin, prête à accepter un non si l’autre n’est pas disponible au moment de la demande. Elle apprend à dire non lorsque le cœur n’y est pas. Elle transforme ainsi son expérience par l’intégration (Parlabulle).
En prenant l’entière responsabilité de son expérience avec courage, Marguerite est entrée dans son cœur pour faire face à ses démons et transformer l’ombre de la codépendance en sensibilité envers elle-m’aime et les autres. Elle s’est libérée de la perception de «son personnage» (ego), de ce qui n’est pas réel. Elle alimente maintenant une énergie saine de collaboration et d’amour véritable autant avec elle-m’aime qu'avec les autres : l'interdépendance. L'interdépendance est une énergie d'équilibre où l'amour-propre et l'amour de l'autre coexistent harmonieusement. C'est l'art de se respecter mutuellement tout en construisant une relation saine, durable et enrichissante. C’est cela bien servir et aimer avec son cœur.
Lorsqu’une scène est apprise, jouée x nombre de fois et intégrée et que le show est terminé, les acteurs partent chacun de leur côté, sauf s’il s’agit d’une relation-cadeau (cosmique). Ce sont les relations avec lesquelles nous pourrons continuer de grandir, quoiqu’il arrive. (Article Le miroir de nos relations)
J’ai choisi l’histoire de Marguerite, parce que des histoires comme la sienne, il y en a partout. Marguerite, c’est le côté féminin (Yin) en chacun de nous, que l’on soit femme ou homme. Et Marguerite c’est… Vous vous rappelez… Il ou Elle m’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… :)
Lorsque nous nous libérons d’une croyance limitante, nous entrons dans notre essence, dans notre authenticité. Quand nous sommes authentiques envers nous-m’aime et les autres, et ça demande du courage bien sûr, la joie et l’amour finissent toujours par être au rendez-vous parce que le cœur est au centre de l’histoire. Et… Il n’y a plus rien à réparer.
Tout ce qui se passe à l’extérieur, nos expériences, n’est qu’une projection de ce qui se passe à l’intérieur. La projection créée par notre cerveau a été observée par nos sens, nos yeux et nos émotions, qu’on en soit conscient ou pas. Ce qui se passe à l’extérieur a été interprété par notre esprit de personnalité (ego) qui a créé une perception basée sur notre histoire, notre passé. Et le passé, c’est aussi la minute qui vient de passer! Il a beaucoup de matériel avec lequel travailler notre ego, le petit. Rappelez-vous qu’il ne peut travailler qu’à partir de ce qu’il connaît. Il ne peut pas créer. C’est pour cette raison que nous nous sentons inconfortables un moment lorsque nous apportons des changements dans nos façons d’être et de faire pour changer le cours de notre histoire.
Pour cocréer notre histoire et pas celle des autres, l’émotion est une amie précieuse. Partie intégrante de notre système de communication interne ultra-sophistiqué, l’émotion est une énergie très intelligente qui nous dirige vers un besoin satisfait ou à satisfaire. Lorsque nous apprenons à veiller sur nos besoins essentiels, à prendre soin de nous, la joie devient l’évidence de l’énergie divine. Le gardien de cette joie est notre enfant intérieur. Nous sommes alors bien alignés avec notre cœur et prêts à offrir la même chose à l’autre.
! Note à moi-m’aime ! – Ce que je perçois de l’extérieur est directement lié à la perception construite par mon esprit de personnalité (ego). Et cette perception est basée sur ce qu’il connaît, son histoire. L’ego est sérieux et a une tendance à s’emmêler dans le drame, alors que mon esprit supérieur est créatif, rieur et joue avec les concepts avec la joie et le cœur d’un enfant.
Tous nos sens apportent de l’information à notre système nerveux vers le cerveau qui interprète les codes déjà établis pour créer la perception. Mais tout ce qui arrive à l’extérieur n’est pas réel. Ce n’est qu’une perception construite par le cerveau. Et nous projetons tous, chacun de nous, sans exception, des perceptions différentes. Nous avons tous une histoire différente.
Nous percevons les choses d’une telle manière individuellement et aussi collectivement. En effet, par exemple, nous avons choisi collectivement de voir et de nommer la couleur orange orange. Nous avons été collectivement conditionnés à voir cette couleur et à l’interpréter comme étant orange.
N’est-elle pas fascinante la puissance mentale de notre cerveau? Elle est liée directement au premier principe de la Loi Universelle, le mentalisme. Le mentalisme englobe tous les autres principes. Le déroulement de notre histoire est non seulement en lien avec le principe de correspondance, mais aussi avec celui du rythme. Il y a beaucoup à dire sur le principe du rythme… un prochain article. En bref, comme les saisons, nos apprentissages ont un cycle de mort et de renaissance en continu. Vous voulez avoir une idée de ce qui se présentera à vous? Retournez neuf* ans en arrière et observez vos expériences. Mettez-les en lien avec vos expériences d’aujourd’hui. Qu'avez-vous appris de l'Être unique et magnifique que vous êtes? Appréciez votre parcours.
L’Être est une création à faire fleurir par le cœur.
Soyez vous-m’aime parce que tous les autres sont déjà pris!
Dans cet article, j’explore de très grands thèmes. N’hésitez pas à partager vos pensées, vos ressentis et vos expériences dans les commentaires plus bas. – Sylvie :-)
À l’école, on nous offre des outils et des méthodes pour apprendre à faire. Quelle serait notre vie si on nous offrait dès l’enfance la même chose pour apprendre à être… pour encore mieux faire sa vie.
– ©Parlabulle - La communication créatrice | Sylvie Robert
*Le 9 étant le dernier de la série des chiffres, annonce à la fois une fin et un recommencement ou une transposition sur un nouveau plan. Il est aussi la mesure de gestation, de recherches fructueuses, de couronnement des efforts et l’achèvement d’une création.
Sources d’inspiration :
Mathias De Stefano
Parlabulle - La communication créatrice | Sylvie Robert | Tous droits réservés
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